Pendant la période de confinement, les activités pédagogiques de l’ECASC se poursuivent. Les équipes de l’ensemble des sites, Valabre, CNP (Centre National de Plongée) et Florac, sont en effet mobilisées sur les outils de formation à distance (FOAD) mis à disposition des formateurs et des stagiaires.

Entretien avec Christophe Choserot, chargé de formation, qui revient sur l’enjeu de la FOAD et des déploiements récents effectués à Valabre.

A l’ECASC, le confinement rime avec de nouveaux outils pour la FOAD.

Luc Langeron : Christophe Choserot,  je rappelle que vous êtes chargé de mission à l’ECASC de Valabre, et cette période de confinement, pour vous, c’est le travail sur la FOAD. C’est quoi exactement ? 

Christophe Choserot : C’est un des objectifs de l’établissement de développer la FOAD au sein de l’ECASC et la période de confinement nous a permis de mobiliser les équipes pédagogiques du site de Valabre mais aussi des sites satellites, du CNP (Centre National de plongée), de l’Ecole de Florac pour poursuivre le développement du centre de formation à distance au sein de l’école.

LL : Vous êtes à la manœuvre et vous avez créé des ateliers, des supports pour les stagiaires, pour les formateurs, c’est bien ça ? 

CC : Oui, ce moment particulier reste très actif, on a la chance d’avoir des outils qui ont permis de favoriser le travail en télétravail et on s’est organisé de façon à optimiser les parcours de formation en distanciel mais également en présentiel, en intégrant certaines technologies, notamment la réalité virtuelle avec l’outil du simulateur, mais aussi avec d’autres perspectives à moyen terme, notamment la réalité immersive avec du travail au casque. 

LL : Donnez-nous un exemple de ce qui va arriver de nouveau après cette période de confinement…

CC : On a intégré, dans le cadre de certains modules de formation, des exports vidéo du simulateur pour réaliser des petites capsules interactives pour les apprenants, de façon à ce qu’il y ait un certain dynamisme et que ces capsules interagissent en fonction des réponses que donneront les apprenants. On a créé un module pour l’apprentissage de la conduite au niveau du simulateur, qui est un moment particulier dans une formation feu de forêt. 

Autre exemple : des situations opérationnelles dans lesquelles l’apprenant va être confronté à une évaluation des risques et en fonction de cette évaluation, il va être amené à répondre à des questions sur lesquelles on aura des éléments type DAC ? 

LL : En conclusion, ce sont des choses qui vont arriver très vite, dès la période de réouverture de l’établissement, qui, je le rappelle, devrait commencer au 1er juin.

CC : Actuellement, les dispositifs pour certains sont opérationnels, on procédera à une évaluation des effectifs pédagogiques pour s’assurer que le travail qui a été fait est bien en cohérence avec les attentes et on passera dans un deuxième temps, à une phase de test avec les premiers stagiaires à très court terme, au mois de juin.